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Guide de l’enregistrement batterie en home studio

Guide de l’enregistrement batterie en home studio

Suivez ce guide pour réaliser vos enregistrements de batterie en home-studio et obtenir un résultat de qualité.

batterie

Préparer la séance

  • Faire une feuille de route pour gérer le suivi de la production et prendre des notes au fur et à mesure.
  • Établir un programme pour la session.
  • Prendre son temps : Le stress est l’ennemi de la création et le résultat en dépend.
  • Le titre à enregistrer doit être répété suffisamment pour ne pas perdre de temps inutilement lors de la séance. Il vaut mieux reporter l’enregistrement et organiser quelques répétitions si le batteur n’est pas assez à l’aise sur le

Choisir le lieu

  • Taille de la pièce : La taille d’une chambre est suffisante. Si on est dans un garage l’acoustique risque d’être plus capricieuse en raison des matériaux. Le béton et le métal résonnent beaucoup. Il faudra alors agir pour traiter plus l’espace.
  • Hauteur sous plafond : Plus le plafond sera haut et plus il y aura de résonance et de réverbération. ça peut être recherché dans un studio professionnel avec une acoustique gérée aux petits oignons, de manière à donner un atmosphère, mais ce n’est pas l’idéal dans un contexte home studio. Il vaut mieux avoir le moins de réverbération possible pour ne pas créer de problème compliqué à résoudre quand on n’a pas les compétences spécifiques.

Gérer l’acoustique

  • Contrôle de la résonance : taper dans les mains ou juste parler fort dans la pièce donnera une bonne idée de la résonance. On peut enregistrer la batterie pour écouter attentivement si tout sonne bien. C’est la meilleure façon de déceler des sifflantes. Notamment avec un EQ pour isoler les parties du spectre.
  • Gestion de l’acoustique : le but est simplement d’atténuer le plus possible la résonance en calfeutrant les surfaces avec différents matériaux.
  • Tapis ou moquette
  • Panneaux acoustique
  • Cloud
  • Revêtement mural (moquette murale, mousse acoustique, lambris, pendrillon de scène, rideau épais, …)
  • Contrôle de l’efficacité : Faire des contrôles au fur et à mesure pour constater l’amélioration. Comparer les enregistrements avant / après. Utiliser un micro de mesure et RAW pour faire des mesures plus précises.

Préparer sa batterie

  • Installer la batterie
  • Contrôler l’état des peaux
  • Contrôler la pédale du kick (WD40, serrage des vis)
  • Avoir des baguettes en bon état

Accordage des futs

Grosse caisse :

  • Note : Généralement autour de E (Mi) ou F (Fa).
  • Fréquence d’accordage : Environ 50 Hz à 80 Hz. 

Caisse claire : 

  • Note : Souvent autour de A (La) ou B (Si).
  • Fréquence d’accordage : Environ 150 Hz à 250 Hz Toms :

Tom aigu (high tom) :

  • Note : Souvent autour de C (Do) ou D (Ré).
  • Fréquence d’accordage : Environ 250 Hz à 300 Hz.

Tom moyen (mid tom) :

  • Note : Environ A (La) ou B (Si).
  • Fréquence d’accordage : Environ 150 Hz à 200 Hz. 

Tom basse (floor tom) :

  • Note : Environ D (Ré) ou E (Mi).
    Fréquence d’accordage : Environ 60 Hz à 100 Hz.

L’interface audio

  • C’est votre interface audio qui va déterminer le maximum de pistes enregistrables en simultané.
  • Nombre et type d’entrées (4 à 12 entrées XLR micro préamplifiées).
  • Les préamplis avec alimentation fantôme 48v
  • Sortie casque : 2 sorties casque ou un ampli casque dans l’idéal de manière à contrôler les volumes de chacun.
  • Direct out (sans passer par l’ordi).

Choisir ses micros

  • Quel nombre de micros : 4 à 12 ou plus selon le setup du batteur et le nombre d’entrées de votre interface audio.
  • Quel type de micros : Il existe des kits complets avec tout ce qu’il faut pour sonoriser une batterie. J’ai préféré acheter chaque micro séparément pour avoir un kit personnalisé. C’est une question de choix.
  • Qualité des micros : Toujours choisir des micros de marque et de référence réputés. Un kit complet de qualité, c’est 1000€ et un micro seul c’est à partir de 100€. Il est possible d’en louer.

Choisir ses câbles

  • Toujours utiliser des câbles de qualité et en bon état.
  • Contrôler et tester les câbles.

Placement batteur et micros

  • Laisser d’abord le temps au  batteur de se mettre en place avant toute chose.
  • La technique doit toujours se faire discrète : Veiller à ne pas gêner le jeu du batteur lors du placement des micros. Le confort du musicien doit toujours être la priorité si on veut qu’il offre sa meilleure prestation. L’astuce est de placer les micros pendant qu’il joue. 
  • Kick : In et Out
  • Snare : Top et Bottom
  • Toms 
  • Overhead 
  • Charley
  • Cymbales

Choisir son DAW

  • Le choix du logiciel n’a aucune incidence sur le son. Il faut surtout être à son aise avec les fonctionnalités pour être réactif lors des séances d’enregistrement. 
  • Gratuit : Studio One, Garage Band, Cakewalk, Live intro, Reaper
  • Payant : Protools, Studio One 7, Logic Pro, Cubase, …

Préparer sa session sur le DAW

  • Créer un dossier sur le disque dur dans lequel sauvegarder le nouveau projet ouvert sur le DAW. C’est là que vont s’enregistrer toutes les prises donc à ne pas laisser au hasard. 
  • Réglage du projet (fréquence d’échantillonnage, profondeur de bit, taille du buffer, BPM). Ces réglage sont en lien direct avec l’interface audio et les performances informatiques.
  • Insérer la track fantôme sur une piste vide calé sur le BPM.
  • Créer des marqueurs pour séparer chaque partie du morceau (Drop, couplet, refrain, pont) en se référant à la piste fantôme ou à la fiche de suivie du morceau. 
  • Créer le nombre de pistes correspondant aux entrées micros nécessaires de l’interface audio.
  • Nommer les pistes dès à présent car les fichiers audio créer par la suite prendront le même nom suivi d’un chiffre qui correspondra au numéro de la prise.
  • Faire le placement stéréo (overhead L/R, répartition des toms et des cymbales dans la panoramique)
  • Armer les pistes en enregistrement mais pas en monitoring.
  • Renvoyer le son direct aux sorties casques sans passer par le monitoring du DAW pour esquiver la latence générée par le buffer.

Essais et réglage

  • Prendre un casque fermé qui supporte le volume mais qui ne repisse pas trop. (DT770)
  • La personne qui gère la séance doit aussi avoir un bon casque fermé de bonne qualité audio pour entendre le moindre problème et le solutionner de manière efficace. (DT770) 
  • Le batteur doit savoir jouer au clic et être régulier. Si ce n’est pas le cas, ne perdez pas de temps. Reportez la séance ultérieurement pour laisser le temps au batteur de se mettre à niveau. Pas de stress, c’est le résultat qui compte. 
  • Demander au batteur de jouer fort pour régler le gain d’entrée des micros de façon à avoir les pics les plus hauts entre -6 et -3 Db au maximum sur toutes les pistes. Le vu mètre ne doit en aucun cas clipper dans le rouge.
  • L’ensemble doit déjà être à peu près cohérent à l’écoute dans la balance des volumes.
  • Faire un enregistrement test pour vérifier les réglages.
  • Vérifier la phase et la propreté de chaque piste enregistrée. Prendre le temps d’écouter attentivement chaque piste individuellement et faire de la vérification visuelle sur l’audio en zoomant dessus.
  • Faire les modifications nécessaires (placement des micros, réglage de gain, placement des panneaux acoustique).
  • Refaire des tests et réglages jusqu’à avoir un résultat propre.
  • Faites une pause avant de passer à l’enregistrement.

Choisir la méthode d’enregistrement

  • Sauvegarder à chaque modification (cmd+s / ctrl+s) doit devenir un TOC. 
  • Mettez vous d’accord avec le batteur pour définir la méthode d’enregistrement à utiliser lors de la session.
  • One shot + rere
  • One shot multiple et comping à l’édition.
  • Enregistrement par séquence (drop couplet, pont, refrain)
  • Quelque soit la méthode utilisée, il faut rester organisé.
  • Il est conseillé de finir un titre complet sur une séance pour garder la dynamique et que le batteur reste sur la même énergie. éviter de reprendre la suite d’un morceau ou refaire des parties après coup. 
  • Valider tous les enregistrements avec le musicien et les personnes en présence liés au projet (DA, artistes, producteur …)

Prendre son temps pour l’édition

  • Comping : Le “comping” (ou “composite recording”) est une technique utilisée en post-production audio dans laquelle plusieurs prises d’une même performance (comme des vocales ou des instruments) sont combinées afin de créer la meilleure version possible.​​
  • Edition : Nettoyage audio, suppression des bruit indésirable, fade in / out
  • Recalage
  • Consolidation des parties d’une d’une piste découpée et nettoyée en un seul fichier pour l’exportation destiné au mixage
  • Pré-mix
  • Bounce du prémix comme référence pour l’ingénieur de mixage.

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